L'Art est sur l'Image Cinématographique

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jeudi 26 janvier 2012

Nicolas Cage, capable du meilleur comme du pire

 

Film de 1h45 réalisé par Roger Donaldson. Avec Nicolas Cage et Guy Pearce.

Filmographie du réalisateur:

Sleeping Dogs,
Nutcase,
Smash Palace,
Le Bounty,
Marie,
Sans Unique,
Cocktail,
Cadillac Man,
Sables mortels,
Guet-apens,
La Mutante,
Le Pic de Dante,
Treize jours,
La Recrue,
Burt Munro,
Braquage à l'anglaise,
Le Pacte.

Prochainement: Cities



Premier point de vue:

 
En ce mois de Janvier, Le Pacte fait parti des films qui m'auront le moins marqués. C'est bien dommage car nous savons Nicolas Cage capable de mieux. Nous verrons bien avec The Ghost Rider 2 qui sortira bientôt. Que dire du film, si ce n'est qu'il commence mal. Je dirais même que le début du film est extrêmement mauvais. Des actions qui s'enchaînent sans aucun fond, des évènements insignifiants qui cherchent à entrer le plus vite possible au coeur de l'action et du problème. On a voulu nous montrer un couple qui s'entend à merveille. Une femme très belle, un mari un peu banal. Un soir, on conseil à la femme de ne pas partir seule dans la rue, elle le fait quand même. Pas de chance elle se fait agréssée dans son véhicule, puis sans nous le montrer, on devine qu'il y aura viol après arrachage de pantalon. Le mari avait le portable d'éteint car il jouait aux échecs. Précipitation à l'hôpital. Toujours un ami pour dire qu'il est là si on a besoin de lui. Un mari en colère. Plans rapides d'une pièce à une autre. Il s'assoie seul dans le hall le temps d'une douloureuse méditation, et comme par hasard un homme qui semble appartenir à un réseau d'individus en recherche de justice proposent leurs services. Ils connaissent le ravisseur, il faut juste donner un petit coup de main en retour.

Bon je vais m'arrêter là pour les premières minutes du film qui sont certainement les minutes les moins bien organisées. Le viol de la femme, ne touche en rien et ne choc même pas, tellement nous survolons et précipitons l'action. Ok, tout le monde ne réagit pas de la même façon face à un drame, mais bon il y a des limites. Le jeu d'acteur est particulièrement mauvais. Jeu d'acteur bousculé par des cadrages mal placés, non stratégiques, et comme toujours une trop courte durée pour chaque plan. La crédibilité est médiocre, d'autant plus que le chef de l'organisation (Guy Pearce, certainement le meilleur élément du film) débarque comme par magie. Nous en venons à la dernière ligne droite avant que Nicolas Cage fasse un choix, où enfin, il commence à transmettre des émotions bien plus efficaces, devant un distributeur de friandises avec lequel il choisira ses deux barres de chocolat (logique autrement il n'y aurait plus d'histoire). Cette introduction s'attarde sur ce qu'il ne faut pas, et survole ce qui aurait demandé un peu plus de dimension dramatique.

Pour résumer la suite, l'organisation va assassiner le violeur en question en échange d'un service de la part du personnage principal, Will Gerard (Nicolas Cage). Ce dernier va être conduit de force à tuer un homme qui s'avérera être une menace pour l'organisation. Will est manipulé au point d'avoir sa propre vie en péril. Nous sommes sous la menace d'un ennemi qui peut être partout et dont nous ne connaissons que Simon (Guy Pearce). Ce groupe d'autodéfense rappelle le groupe mené par le personnage de Tyler Durden dans Fight Club (de David Fincher). Dans ce film l'organisation comparable  à une mafia devient l'ennemi majeur. On peut apprécier dans un premier temps, l'aide qu'ils proposent, puis dans un second temps il devient difficile de s'en défaire. Comme dans tout  film américain qui fini plus ou moins bien, le héros de l'histoire règle à sa manière le conflit mais sans forcement éradiquer la présence multi hiérarchique de l'organisation.

Ce film est un pur divertissement dont l'action est dirigée de la manière la plus classique qui soit. La femme de Will nous offre une image positive dans la scène où son mari lui dit la vérité à propos de l'organisation. Elle ne lui sort pas de réponse du genre: "tu m'as menti, ça ne te ressemble pas, tu n'as pas pensé à moi"... . Non, elle lui répond: "j'aurais fait la même chose à ta place". Moment incroyable. Autrement l'action se tient et captive le spectateur durant les deux derniers tiers du film.


 
Sauf, si vous avez épuisés les derniers films à l'affiche, Le Pacte ne devrait pas être une priorité. (A.R)

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