Vous me direz peut être que je suis
le dernier à m’en être rendu compte (vous les cinéphiles), quoi qu’il en soit
pas plus tard qu’hier je décide de regarder « l’Oiseau au plumage de
cristal » de Dario Argento. Ma grande surprise était celle du générique de
début. Nous avons le point de vue subjectif d’un appareil photographique qui
semble suivre une femme pour en faire plusieurs clichés. Pendant ces prises de
vue, on entend une douce musique enfantine, probablement le travail d’Ennio Morricone.
On apprend au fur et à mesure, que ces photos sont prises par le tueur en série
du film, qui « éternalise » la figure de ses prochaines victimes.
Tout de suite je pense à un clin d’œil, et plus particulièrement celui au beau
milieu de « Boulevard de la mort » de Quentin Tarantino, quand le tueur
photographie ses prochaines victimes. Nous retrouvons le même point de vue
subjectif, celui de l’appareil, ainsi que la même musique. D’ailleurs
« l’Oiseau au plumage de cristal » est constitué par les mêmes
musiques d’ambiance. Non disons plutôt que « Boulevard de la mort »
reprend les mêmes sons, pour instaurer ce suspense à la Argento. Il est
inévitable pour moi de dire, que Tarantino fait un clin d’œil au cinéma
italien, et surtout qu’il s’inspire du genre suspense-horreur de la même façon.
On connaît Tarantino pour sa relation avec le western spaghetti dont Sergio
Leone fut clairement le père fondateur. On connaît donc les goûts du cinéaste
américain pour une ambiance à l’italienne et pour les musiques de Morricone.
Quels clins d’œil nous cache encore le cinéphile américain ? Nous
découvrons avec du recule, le lieu de la source qui inspira « Boulevard de
la mort ». Il y a peut être une piste à suivre d’avantage.
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